En effet, depuis les ordonnances Macron, les entreprises comme PSA peuvent avoir recours à des ruptures conventionnelles collectives. Celles-ci sont moins coûteuses économiquement et socialement que des plans sociaux.

Pour plusieurs ouvriers, Le plan de fermeture du site s’inscrit aussi dans le cadre de l’aménagement urbain de Saint-Ouen dans le « Grand Paris ». Les terrains de l’usine PSA ont été vendus il y a quelques mois en sont censés accueillir un nouvel hôpital. Cerise sur le gâteau : le nouvel hôpital universitaire de la commune remplacera l’hôpital Beaujon et Bichat, en réduisant le nombre de lits et en diminuant le personnel.

Le jeudi 10, une quarantaine d’ouvriers se sont donnés rendez-vous devant PSA, métro Garibaldi, après une assemblée générale. Des élus municipaux, ou encore Eric Coquerel, député de la France insoumise, ont exprimé leur soutien. Les ouvriers de PSA se sont rendus ensuite au Conforama à côté de l’usine. Celui-ci est aussi voué à la fermeture. Plusieurs autres actions sont prévues les jours suivants adressées à la population de Saint-Ouen afin de construire la solidarité.