Ce vendredi, plusieurs lycées étaient bloqués en réaction à l’adoption de la loi immigration. Au lycée Gabriel Guist’hau à Nantes et Joachim-Du-Bellay à Angers, respectivement une centaine et plus d’une dizaine de lycéens se sont réunis pour exprimer leur colère face à cette offensive historique contre les immigrés et les sans-papiers.
En région parisienne, dans la continuité du blocage du lycée Turgot de jeudi, les lycéens de Claude Monet et de Sophie Germain se sont également mobilisés sous le slogan « Solidarité avec les sans-papiers ». A Sophie Germain, la police est violemment intervenue pour réprimer les élèves : « Depuis 6h 30 on bloque le lycée contre la loi Darmanin, une loi raciste qu’on ne laissera pas passer sans lutte. La répression a été très violente, une élève est à l’hôpital après avoir été étranglée par un policier » dénonce ainsi un lycéen à notre micro.
[DIRECT] Le lycée Sophie Germain bloqué contre la loi immigration à Paris !
"Solidarité avec les sans-papiers !" scandent les lycéens mobilisés à Paris. Malgré une répression brutale ce matin, beaucoup de détermination contre la loi raciste du gouvernement devant le lycée ⤵️ pic.twitter.com/gRQx6rMiee
— Révolution Permanente (@RevPermanente) December 22, 2023
Face à la contestation provoquée dans la jeunesse par le passage de cette loi raciste, le gouvernement a donc fait le choix de la répression et d’envoyer une lycéenne à l’hôpital. Une violence à l’encontre de la jeunesse lycéenne qui s’inscrit dans la continuité de celle de la réforme des retraite et qui signe la volonté du gouvernement de tuer dans l’œuf tout embryon de mobilisation.
Le blocage a commencé dès le matin et a tenu malgré une répression policière brutale. Des élèves sur place ont été étranglés, frappés, certains ont même dû aller à l'hôpital après la tentative d'empêcher le blocage qui a réuni plus d'une centaine de lycéens. pic.twitter.com/CiiR6VJHpy
— Révolution Permanente (@RevPermanente) December 22, 2023
Alors que plusieurs blocages de lycées et d’universités ont déjà eu lieu, tandis que des milliers de personnes ont marché dans de nombreuses villes de France cette semaine, il est urgent de construire un front large de la jeunesse et du mouvement ouvrier pour faire reculer le gouvernement qui s’enfonce dans la crise.
