Hier, dans les bouches du Rhône, Florian Soto délégué CGT de la centrale de Gardanne a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie d’Aix en Provence. C’est un nouveau cas de répression visant à briser la grève de ces travailleurs, une semaine après que l’un d’entre eux ait été convoqué par la direction à un entretien en vue de sanctions.

Aujourd’hui, c’est les locaux syndicaux qui ont été visés par la police, qui a encerclé la centrale pour y faire une perquisition.

Cette répression à l’égard des grévistes intervient à un moment particulier. En effet, alors que ces derniers sont en lutte depuis 2018 contre l’annonce de la fermeture de la centrale à charbon (promesse de campagne d’Emmanuel Macron), le contre-projet présenté par la CGT pour sauver le site a réussi son étude de faisabilité.

Une nouvelle fois, c’est la répression qui se retrouve être la dernière arme du patronat, comme on peut le voir à la RATP et à la SNCF et dans les universités en ce moment dans le combat contre la réforme des retraites.

Mais face a cela, les grévistes ont réagi par la solidarité, appelant plusieurs rassemblements de soutien à leur camarade. Mais aussi par l’action, envahissant les voies de la gare Saint-Charles de Marseille et paralysant une partie du trafic.

Si la répression s’intensifie, la détermination des grévistes ne faiblit pas !