A travers des emplois pour travailleurs en situation de handicap, qui représente environ 85% du total des actifs, Distribution Services Industriels (DSI), se présente comme une entreprise d’utilité sociale. En 2018, elle a fait un chiffre d’affaires de 24,4 millions d’euros et une croissance anuelle de 15%. Néanmoins selon la direction, l’entreprise se trouve en « difficulté économique » et opte pour un plan qui oblige le départ des salariés.

En effet, sous prétexte des problèmes économiques, DSI essaie de mettre en place des mesures de précarisation des travailleurs avec un Accord de Performance Collective (APC) qui a été proposé, dont la précarité dans les conditions de travail est la conséquence principale. Ainsi, au moment d’accepter cet accord, ils verront supprimée la prime de participation et des jours de congé, subiront une baisse de salaire qui peut atteindre 12 %. La rémunération en chômage partielle baissera également de 95 % à 84 % du net. L’APC permet également de licencier pour cause réelle et sérieuse, ceux qui n’accepteraient pas les modifications du temps de travail et le changement de poste ou la mobilité accrue permettant d’être muté.

Ainsi, à la suite de l’exemple de l’organisation des employées de Derichebourg aéronautique, les syndicalistes de la CGT DSI refusent la signature de cet APC.

Pour s’organiser, une page de Facebook a été créé, dont le but immédiat est d’inviter à l’Assemblée Générale pour que les salariés se prononcent sur cet accord. Les déléguées insistent sur l’importance rejoindre ce mouvement en se rassemblant au siège à Blagnac, mercredi 1er juillet à midi.