Face à l’allocution de Macron, plus haï que jamais, les appels à se rassembler devant des mairies avec des casseroles pour boycotter les propos du Président ont connu un grand succès depuis ce week-end. Relayés par ATTAC mais aussi par de nombreuses organisations syndicales, ce sont plus de 280 rassemblements qui étaient comptabilisés à 18h.

Une mobilisation qui n’est pas du goût de l’État : dans plusieurs villes, les préfectures ont choisi d’interdire la mobilisation en prenant des arrêtés qui exposent tout manifestant à 135€ d’amende. C’est le cas notamment à Dijon, où la préfecture de Bourgogne-Franche Comté a publié un communiqué sur les réseaux sociaux cette après-midi annonçant l’interdiction de la mobilisation par arrêté préfectoral.

Même scénario à Marseille, où le rassemblement a été décalé 100 mètres plus loin, sur le Vieux Port. Une offensive contre le droit de manifester qui rappelle les interdictions vendredi dernier, à la demande de Gérald Darmanin, des mobilisations autour du Conseil Constitutionnel. Des attaques qui se multiplient ces dernières années et qu’il faut dénoncer largement !