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Depuis lundi dernier, le gouvernement ne fait pas mystère du fait qu’il étudie la possibilité de lancer de nouvelles mesures répressives. Outre de potentiels reconfinements locaux, c’est l’instauration d’un couvre-feu qui agite toutes les discussions tant celui-ci constituerait une attaque profonde contre les droits démocratiques sous couvert de gestion sanitaire.

Or, cette après-midi on a appris qu’un décret concernant l’état d’urgence sanitaire avait été signé ce matin en Conseil des Ministres. L’état d’urgence sanitaire entrera en vigueur vendredi soir, ouvrant la voie à de nombreuses mesures répressives. Ce décret réinstaure une situation d’exception qui avait été en vigueur entre le 23 mars et le 10 juillet dernier.

Ce soir, le Président de la République s’exprimera à 19h55 et devrait préciser les mesures choisies par le gouvernement dans le cadre de cet état d’urgence sanitaire. Alors qu’il apparaît probable qu’un couvre-feu soit instauré, le gouvernement démontre à nouveau que la répression et l’attaque des droits démocratiques constitue un des piliers de sa gestion pro-patronale de la crise sanitaire.