Ce mardi 22 juin a eu lieu la marche des travailleurs d’EDF dans Paris, pour protester contre le plan Hercule qui prévoit la restructuration de l’entreprise publique en vue de la privatisation de ses activités les plus rentables, comme nous l’expliquions dans un précédent article.

 

Une réforme néolibérale qui n’a pour logique que le profit des actionnaires d’EDF et qui aura pour conséquences la hausse des tarifs pour les usagers et une précarisation des travailleurs de l’énergie.
 
En réponse à l’appel des Fédérations CGT de la Santé et de l’Action sociale, des Services publics, et de l’Union fédérale des Syndicats CGT de l’État, quelques milliers de travailleurs sont venus investir les rues de Paris, accompagnés par des travailleurs venus d’autres régions, dont près de 600 salariés de l’énergie la région PACA ou encore des travailleurs du grand Est et du Jura qui sont venus à la capitale pour manifester. Plusieurs autres secteurs sont venus en soutiens, comme les agents de la propreté de la ville de Paris, des cheminots, ou encore des travailleurs de la pétrochimie comme Adrien, travailleur dans une usine de traitement de déchets :
 
« La coordination est plus qu’importante, les grèves corporatistes sont vouées à l’échec. Pour mettre fin au démantèlement général, et aux PSE dans toute l’industrie, à la rentrée, on devra bloquer tous ensemble l’économie »
 

 
Alors même que les plans de licenciements et de restructurations en tout genre n’ont fait que de pleuvoir cette année, cette mobilisation est une réussite pour construire le rapport de force contre le projet Hercule et la tentative de privatisation du service public de l’énergie.