Après deux avertissements sous forme de débrayage, 1 heure mercredi, et 2 heures jeudi, les salariés d’ONET du CHU de Montpellier ont commencé vendredi une grève reconductible. Leurs revendications sont simples : de meilleures conditions de travail alors que le géant ONET exploite toujours plus durement ses salariés, avec pointeuse, pressions et sanctions, ainsi qu’une prime à la hauteur d’un treizième mois, pour vivre dignement.

Les grévistes font preuve d’une détermination impressionnante, et le piquet de grève quotidien tenu dès 5 heures du matin se fait dans une ambiance festive et combative. Dans toutes les discussions, il ressort que les salariés sont prêts à poursuivre l’affrontement face à la multinationale jusqu’à la victoire. Si leur grève et leur combativité sont déjà une leçon, une victoire serait une démonstration importante pour tous les secteurs qui cherchent à relever la tête face au patronat qui fait des profits record.

Comme dans toute grève, la question financière est centrale. Pour y faire face, la caisse de grève est un outil précieux. En réduisant l’impact financier des pertes de salaire, elle permet de se projeter pour tenir une grève reconductible et d’imposer un rapport de force capable de faire craquer la direction. En lançant la leur, les grévistes envoient un signal clair : ils ne lâcheront pas !

Pour aider ces travailleurs particulièrement exploités et précaires, où les temps partiels sont imposés et les salaires très bas, il faut les soutenir ! Une victoire des grévistes d’ONET serait un symbole et un exemple pour des millions de travailleurs. Nous appelons tous nos lecteurs à soutenir la caisse de grève en donnant et en partageant le lien de la cagnotte. Vous pouvez aussi venir soutenir les grévistes chaque jour dès 5 heures du matin et toute la journée sur leur piquet de grève, devant le bâtiment principal du site Lapeyronie/Benech au CHU de Montpellier.