« Milices, violence, CRS, il faut que cela cesse »

Dès ce mercredi matin, 5h30, des étudiant.e.s mobilisé.e.s, sans étiquettes, de l’UNEF, ou de la Jeunesse Communiste (JC) s’étaient donné rendez-vous pour bloquer le campus de sciences humaines et sociales de l’université de Rouen.

« Ni flics, ni fachos dans nos facs » peut-on lire sur un écriteau faisant référence à l’agression fasciste à Montpellier, et aux interventions policières violentes qui ont eu lieu à Bordeaux, Besançon, Strasbourg, Dijon, notamment, et à celle qui menace l’université de Jean-Jaurès de Toulouse, dit le Mirail, bloquée depuis 3 semaines et mise sous la tutelle du ministère pour étouffer la contestation. A Montpellier, l’extrême-droite, à Toulouse le gouvernement, répriment âprement la mobilisation étudiante qui a pris sur la contestation de l’instauration de la sélection à l’université.

Parmi les revendications qui ressortent de l’Assemblée Générale à laquelle ont participé une centaine de personnes, le retrait du plan étudiant, la fin de la tutelle à Toulouse mais aussi « la demande de mise en examen de l’ancien doyen de la faculté de droit de Montpellier, des professeur.e.s et autres personnes cagoulé.e.s ».

A Caen également des étudiant.e.s ont décidé d’occuper une partie des bâtiments pour protester « contre le plan étudiant et en soutien aux facs qui subissent la répression ». Ici aussi, ce dernier sursaut est à mettre en lien avec l’épisode choquant des miliciens encagoulés de Montpellier.

Crédit Photo : twitter @TendanceClaire