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Ce vendredi, Macron était à Gare de Lyon pour fêter les 40 ans du TGV en compagnie du ministre des transports Jean-Baptiste Djebbari et du PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou. À cette occasion, un rassemblement était organisé par le syndicat Sud Rail pour dénoncer l’ouverture à la concurrence des transports publics et la casse du service public. Problématique d’autant plus saillante que ce matin, Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, annonçait la suppression prochaine de 2 000 à 3 000 postes.

Le rassemblement a été réprimé par la police, armée de boucliers et de matraques, qui a empêché les cheminots mobilisés d’accéder au hall où Macron était présent. Les policiers ont nassé les cheminots, qui ont fini par réussir à forcer le passage.

Pendant que Macron déploie une opération de communication pour célébrer les 40 ans du TGV, il réprime les cheminots – sans qui les transports publics ne tourneraient pas – qui dénoncent leurs conditions de travail dégradées ainsi que la casse du service public.