Cette fois-ci, c’est Frantz Turlepin, ouvrier à PSA Mulhouse depuis 22 ans, qui fait face à une menace de licenciement. Mis à pied sans salaire depuis le 21 juin, sans autre forme de procès, il subit un acharnement écœurant de la part de la direction. Parce qu’une réponse collective est la seule façon de contrer cette répression patronale, nous invitons à la solidarité la plus large avec Frantz et tous les ouvriers victimes de répression. Nous relayons ci-dessous le tract de la CGT Mécanique de PSA Mulhouse qui appelle les travailleurs à débrayer pendant l’entretien préalable à licenciement de Frantz.
Non au licenciement de Frantz !
Frantz TURLEPIN, ouvrier de Mécanique B en tournée B dans le secteur ATS, est convoqué à un entretien en vue d’un licenciement, lundi 3 juillet à 15h30.
Nous appelons les salariés à débrayer lundi 3 à partir de 15h, pour dénoncer la politique de sanctions, et les pressions qui sont mises sur l’ensemble des salariés. Frantz a 50 ans, 22 ans d’ancienneté et 6 enfants à charge. Auparavant il travaillait notamment en
Mécanique D, en tant que cariste. Beaucoup d’entre nous le connaissent et l’apprécient.
Frantz est en mise à pied conservatoire depuis mercredi 21 juin à 17h. La direction a envoyé des agents de la sécurité générale à son poste de travail, pour lui notifier qu’il était renvoyé chez lui immédiatement, et qu’il devait attendre d’être convoqué à un entretien disciplinaire.
De quoi l’accuse la direction ? On se le demande encore !
Le dossier de la direction est vide. Mais elle n’hésite pas à lancer une accusation bidon et surtout mensongère contre Frantz, suite à une discussion entre lui et un autre salarié. Le seul objectif de la direction, c’est de se débarrasser de Frantz.
Tous ces agissements s’apparentent à du harcèlement psychologique pour le faire craquer. C’est totalement injuste !
Frantz n’est pas un cas isolé. Pour la direction, tous les moyens sont bons pour se débarrasser des salariés, abimés par le travail, qui ne correspondent plus aux critères de rentabilité du patron.
La seule façon de s’opposer à ces attaques, qui touchent autant aux conditions de travail qu’à la façon dont la direction se comporte avec nous, est d’être solidaires les uns des autres, de ne pas se laisser diviser.
ON NE DOIT PAS LAISSER FAIRE ! MONTRONS NOTRE SOLIDARITÉ AVEC FRANTZ LUNDI PROCHAIN !