Crédit Photo : clôture en barbelé à la frontière serbo-hongroise / France Info

Dunja mijatovic, commissaire aux droits de l’homme du conseil de L’Europe, à récemment sortie un rapport pointant du doigt la politique raciste et ultra-réactionnaire d’Orban. Celui ci est accusé de favoriser la xénophobie, en amalgamant migrants et terroristes ; de refuser systématiquement les demandes des migrants ainsi que de leur imposer des conditions de détentions inhumaines. De plus, grâce à de récentes promulgation de lois volontairement flous, celui-ci mène une lutte à l’égard des ONG d’aides aux migrants. Un rapport alarmant sur les conditions des migrants en Hongrie, qui a immédiatement été attrapé en vol par le conseil européen.

Progressistes contre nationalistes ?

S’appuyant sur les politiques réactionnaires des régimes type celui d’Orban ou de Salvini, les libéraux européens cherchent à constituer un bloc de façade à ces régimes, ce afin de se re légitimer auprès d’une partie de l’électorat. C’est notamment le cas avec Macron qui prétend représenter le camps des « progressistes »face aux nationalistes dont fait partie Marine Le Pen, qui elle soutient Orban.

Cette condamnation par le conseil de l’Europe en est une nouvelle démonstration. Mais quelles sont les politiques migratoires qui ont été menées par l’Union Européenne ?

D’après L’Organisation internationale pour les migrations, près de 17 000 migrants seraient morts en mer Méditerranée. Un constat illustrant la politique meurtrière de l’UE. En ance, Macron et ses prédécesseurs e sont pas en reste : on se souvient tous de « la jungle » de Calais, où les CRS ont notamment bloqué les ONG distribuant des vivres,empoisonnant l’eau avec des gaz lacrymogènes, ou encore des camps de rétentions pour migrants où des enfants sont également retenus. La démonstration la plus complète que ce progressisme est tout sauf réel estle débat entre Nathalie Loiseau -LREM- et Jordan Bardella -RN- , dans lequel les deux jouaient la surenchère xénophobe.

Que ce soit l’Europe des libéraux pseudo-progressistes ou des nationalistes réactionnaires, ce n’est sûrement pas celle des travailleurs. Que ni le Pen ni Macron ne défendent. Face aux politiques meurtrières de l’Union européenne, il est nécessaire de revendiquer la libre circulation et la libre installation de tous et toutes !