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Depuis le premier jour de la rentrée scolaire, plusieurs scandales ont éclaté partout en France, dûs aux manques de moyens mis dans l’Education nationale. Par exemple, divers établissements ont été, et sont encore, en manque d’effectifs, comme à Sarcelles, alors que certaines classes sont surchargées. Ces derniers jours, ce sont les listes de fournitures qui ont été un nouveau symptôme de la situation. En effet, certains établissements ont demandé aux parents d’élèves de fournir à leurs enfants des ramettes de papier pour les photocopies de l’année.

La demande n’est pourtant pas surprenante : depuis des années les professeurs sont obligés de payer de leur propre poche le matériel nécessaire au fonctionnement de leurs cours. Pas surprenant, alors que cet été déjà, le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye annonçait qu’il y aurait “bien un professeur devant chaque classe”, après une vague de “job datings”, effet du manque de moyens et de personnels. En effet, le métier d’enseignant, fortement précarisé, notamment au vue du nombre de contractuels, ne manque pas de rappeler le mépris du gouvernement et les coupes du budget ont des conséquences toujours plus cyniques.

Dans un contexte économique où l’inflation touche grandement la population, il est aberrant que l’Education nationale n’ait pas de quoi acheter du papier pour les élèves. Le manque de moyens mis dans les établissements scolaires ne doit pas se répercuter sur les élèves et leurs familles, et c’est unis, personnels et parents d’élèves qu’il faut revendiquer un investissement massif dans le système éducatif.