Cette années en France, les femmes sont nombreuses à avoir enfilé leur Gilets jaunes pour sortir dans les rues et sur les ronds-points afin de crier leur rage contre ce système qui les exploite et les opprime. Ce phénomène a aussi été visible au Chili, où ce sont encore les femmes qui, pendant le soulèvement populaire, subissent les violences sexuelles de la part des forces de répression, qui savent bien qu’en s’en prenant aux femmes, ils s’en prennent à l’avant-garde de la mobilisation. Fait marquant également, en Irak également, les lycéennes et les étudiantes manifestent depuis plusieurs semaines, bravant ainsi le régime mis en place par l’impérialisme américain et les institutions religieuses réactionnaires, après une guerre sanglante qui a ravagé le pays. On pourrait encore parler du Soudan, du Liban ou de l’Algérie ou ce sont aussi des femmes qui incarnent le visage de la mobilisation, et mettent à bas les clichés néo-colonialistes qui les prétendaient plus soumises que les autres.

Les manifestant.e.s parisien.ne.s ont donc bien raison de chanter la solidarité avec les femmes du monde entier en cette journée internationale contre les violences faites aux femmes, car il n’ a que par l’unité contre l’impérialisme et l’exploitation capitaliste qui utilise l’oppression sexiste pour invisibiliser la précarité et reléguer les femmes au dernier échelon de la société, qu’il sera possible de renverser l’ordre néolibéral, le patriarcat et le racisme, afin d’instaurer une société libérée des oppressions et de l’exploitation.