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Analyse

La guerre en Ukraine dans une impasse, c’est la politique qui tranchera

Échec de la contre-offensive ukrainienne, mais impossibilité pour la Russie de renverser le rapport de forces. Le pessimisme s’installe parmi les alliés de Kiev qui s’interrogent sur la stratégie à adopter.

Philippe Alcoy

3 janvier

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La guerre en Ukraine dans une impasse, c'est la politique qui tranchera

Les expectatives des alliés occidentaux de l’Ukraine étaient énormes concernant « la contre-offensive du printemps », du moins c’est ce qu’ils déclaraient publiquement. Les succès de l’armée ukrainienne à Kharkiv et à Kherson laissaient en effet espérer qu’elle obtienne des avancées sur le terrain face aux forces russes. Mais aujourd’hui, plusieurs mois après le lancement de l’opération tant annoncée, presque tout le monde s’accorde pour signaler que celle-ci, malgré quelques succès ponctuels, se solde par un échec. Dans ce contexte, des doutes et un certain pessimisme se sont installés parmi les soutiens de l’Ukraine qui semblent aujourd’hui commencer à réfléchir à une stratégie de fin de conflit.

En effet, malgré les déclarations publiques des dirigeants des principales puissances de l’OTAN, notamment le gouvernement états-unien qui affirme soutenir les objectifs de Kiev (libération totale du territoire ukrainien et expulsion des forces russes), dans les coulisses plusieurs dirigeants semblent chercher un changement de stratégie en Ukraine. Dans un article pour Politico du 27 décembre dernier Michael Hirsch défend à ce sujet que « les Ukrainiens eux-mêmes, les responsables américains et européens discutent actuellement du redéploiement des forces de Kiev, loin de la contre-offensive du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a échoué pour l’essentiel, en une position défensive plus forte contre les forces russes à l’est », et plus loin cite un porte-paroles de la Maison Blanche selon lequel « la seule façon de mettre fin à cette guerre est de négocier (…) Nous voulons que l’Ukraine ait la main la plus forte possible à ce moment-là  ».

Autrement dit, il est très probable que les dirigeants impérialistes soient en train de faire pression sur Zelensky pour qu’il accepte de céder du territoire à la Russie afin de mettre fin à la guerre, sans doute en promettant de tout faire pour ensuite regagner une partie de ce territoire au travers de négociations.

Pour contrecarrer cette perception pessimiste de la situation de la guerre, certains analystes, tout en reconnaissant les faiblesses de la contre-offensive, mettent en avant quelques rares succès tactiques mais importants obtenus par l’armée ukrainienne notamment en Crimée face à la flotte russe : « en septembre, les Ukrainiens ont effectué une série de frappes de missiles contre des installations navales russes à Sébastopol, notamment un navire de débarquement, un sous-marin et le quartier général de la flotte de la mer Noire, alors que plusieurs commandants de haut rang se trouvaient à l’intérieur (…) Les Ukrainiens ont également intensifié leurs frappes contre les centres de logistique, de réparation et d’infrastructure russes dans la péninsule, dans le but de réduire la capacité de la Russie à soutenir sa flotte. Au début du mois, Kiev a revendiqué deux nouvelles attaques contre la flotte russe, en utilisant un nouveau type de drone maritime pour frapper le porte-missiles de croisière russe Buyan et en menant une attaque de sabotage contre le Pavel Derzhavin, un navire de patrouille russe ». Cependant, ces avancées n’ont pas été suffisantes pour changer le rapport de forces en faveur de Kiev et surtout pour donner une impression positive à propos de la contre-offensive auprès de ses alliés.

Les pressions de la politique interne aux Etats-Unis et dans l’UE

Même si Zelensky et son gouvernement tentent de convaincre les dirigeants impérialistes de continuer à financer et armer l’Ukraine « jusqu’à la victoire », la situation sur le terrain pèse sur les perceptions des capitales occidentales. Ainsi, dans un article de The Economist où l’on relaye largement la parole du président ukrainien, on aborde ce problème de la façon suivante : « en tant qu’ancien acteur ayant réussi à changer la façon dont le monde perçoit l’Ukraine, M. Zelensky sait que les perceptions peuvent aussi devenir des réalités de façon moins utile. Dans une guerre où il s’agit désormais de mobiliser des ressources, la conviction des partisans de l’Ukraine que la victoire est devenue impossible risque de priver l’Ukraine de l’argent et des armes dont elle a besoin pour gagner. Le fatalisme peut devenir une prophétie auto-réalisatrice (...) Alors que l’effort de guerre de la Russie passe à la vitesse supérieure et que les ressources de l’Ukraine s’épuisent, l’attention de l’Amérique et de nombreux pays européens se tourne vers la politique intérieure en cette année d’élections ».

Pour Joe Biden en effet la guerre en Ukraine peut devenir un élément important dans la campagne électorale de cette année. Si les difficultés sur le terrain se poursuivent et que l’armée ukrainienne est incapable d’obtenir des victoires décisives, il sera très difficile pour l’administration Biden de faire valoir un leadership à la hauteur d’un tel conflit. Les Républicains l’ont compris et ont commencé à utiliser le soutien à l’Ukraine comme une arme politique et récemment ont bloqué un nouveau paquet d’aide pour Kiev de 60 milliards de dollars.

Les perspectives économiques d’une croissance faible et d’une inflation toujours plus forte, alimentent ce sentiment de « fatigue » au sein de la population étatsunienne qui commence à demander des comptes et des résultats après les milliards de dollars d’aides octroyés à l’Ukraine. Si cela n’était pas assez, la guerre d’Israël à Gaza, qui risque à tout moment de devenir un conflit régional, vient s’ajouter à une situation très délicate pour l’impérialisme nord-américain : Washington a dû débloquer une aide de 14 milliards de dollars pour assister Tel Aviv dans son massacre du peuple palestinien.

L’UE commence également à être sous pression politique concernant son aide à l’Ukraine. Comme aux Etats-Unis, 2024 est une année électorale au sein de l’Union. Même si les élections européennes ont beaucoup moins d’importance et de conséquences politiques que les élections présidentielles pour les Etats-Unis, il y a un risque que l’extrême-droite en sorte renforcée et que cela donne plus de poids à ces partis politiques au sein de chaque pays. Les responsables politiques européens du « centre » craignent que cela ait des conséquences négatives pour le soutien européen à l’Ukraine. En effet, le Washington Post vient de publier une enquête sur les liens entre le RN de Marine Le Pen et la Russie ; le premier ministre hongrois, Viktor Orban, est en train de bloquer une aide de 50 milliards d’euros pour Kiev. L’extrême-droite vient également de remporter les élections aux Pays-Bas, sans oublier que l’année dernière Robert Fico est revenu au pouvoir en Slovaquie, un politicien d’extrême-droite avec de bonnes relations avec le Kremlin.

La fatigue vis-à-vis de la guerre, le mécontentement vis-à-vis des difficultés et le renforcement des alternatives politiques « eurosceptiques » ont toujours fait partie de l’équation de Vladimir Poutine pour affaiblir le soutien à l’Ukraine quand il a décidé de lancer sa guerre en février 2022.

Ukraine : dépendance et fissures internes

Cette situation expose la dépendance financière, militaire et politique de l’Ukraine vis-à-vis des puissances impérialistes occidentales. Loin des discours sur « la lutte pour l’indépendance », la politique bourgeoise et pro-impérialiste de Zelensky consiste à changer un maître pour un autre : hier c’était la Russie (avec plusieurs contradictions et nuances), aujourd’hui c’est l’OTAN. C’est pour cela qu’il est si important pour le gouvernement ukrainien de convaincre ses alliés occidentaux de maintenir leur assistance financière et militaire à l’Ukraine. Etant donné l’importance que l’Ukraine a pris pour l’OTAN il est difficile d’imaginer, dans les conditions actuelles, que les puissances impérialistes abandonnent totalement Kiev, mais il est de plus en plus clair pour tout le monde que sans ce soutien l’Ukraine ne pourrait tenir face à l’agression de Poutine.

Cela a des conséquences pour les intérêts stratégiques des travailleurs et des classes populaires ukrainiens. Zelensky a non seulement lié la défense militaire du pays aux intérêts de l’OTAN mais il a vendu l’indépendance nationale de l’Ukraine aux impérialistes, sans que cela assure l’intégrité territoriale du pays. Ainsi, l’Ukraine d’après-guerre ressemblera sans doute plus à un protectorat occidental qu’à un Etat indépendant. Mais cela a également des conséquences sur l’indépendance nationale en matière de politique étrangère. La politique totalement suiviste de Zelensky à l’égard des Etats-Unis soutenant la guerre criminelle d’Israël contre les Palestiniens à Gaza en est une preuve. Zelensky est allé jusqu’au ridicule de comparer le Hamas à l’agression de Poutine dans sa frénésie prosioniste.

Mais cette situation expose également les fissures internes en Ukraine. Ainsi, suite à une interview du commandant en chef de l’armée ukrainienne Valery Zaloujny parue dans The Economist en octobre dernier où il affirmait que la guerre se trouvait dans une « impasse », Zelensky a paru en froid avec l’état-major militaire. Cette tension ne semble pas s’être calmée, comme le montrent les frictions apparues suite à l’annonce d’une nouvelle campagne de recrutement de conscrits, entre 450 000 et 500 000 nouveaux soldats recrutés parmi la population civile, et la baisse de l’âge minimal de recrutement (passant de 27 à 25 ans).

Le Financial Times reporte que « Zelensky a souligné qu’il s’agissait d’une demande des hauts gradés, à laquelle il n’avait pas encore accédé. Avant de l’approuver, il souhaitait que ses commandants lui présentent un plan détaillé expliquant pourquoi tant de recrues étaient nécessaires et ce que cela signifierait en termes de rotation des troupes sur le front. Et de poursuivre : « ses députés ont reçu pour instruction de ne pas le commenter et de renvoyer les questions des journalistes aux commandants militaires, selon le média ukrainien Truth ». Cependant, de son côté le général Zaloujny a affirmé qu’il « n’avait pas demandé de chiffres » et que « révéler des chiffres reviendrait à divulguer un secret militaire (…) Nous sommes une armée et nous devons nous battre, pas nous immiscer dans la vie des civils », toujours selon le Financial Times.

En effet, cette mesure est très impopulaire au sein de la population ukrainienne, ce qui semble indiquer une certaine méfiance quant à la direction actuelle de la guerre. En même temps, beaucoup de personnes ont une très bonne opinion du général Zaloujny, ce qui fait craindre qu’il devienne une figure politique rivale de Zelensky. Une déstabilisation de la situation politique semble cependant peu probable au cours de la guerre, à moins qu’il y ait une débâcle importante sur le terrain militaire. Mais après la guerre ces fissures pourraient devenir des oppositions plus consolidées face au gouvernement actuel. A cela il faut ajouter les campagnes anticorruptions contre les oligarques que le gouvernement de Zelensky est en train de mener sous pression des Occidentaux, ce qui renforce les contradictions internes. Il reste à voir si ces frictions et brèches au sein de la bourgeoisie nationale auront des conséquences pour la stabilité politique dans l’Ukraine post-guerre, voire avant.

Pour convaincre ses partenaires occidentaux de continuer à financer la guerre mais aussi sa population quant à sa capacité de rester à la tête de l’Etat pendant la guerre et au-delà, Zelensky entend renforcer les offensives en Crimée qui, comme nous l’avons dit plus haut, est la région où l’on a pu voir les succès les plus importants de la contre-offensive. La Crimée est également un territoire très important d’un point de vue politique, militaire et symbolique pour la guerre. Dans l’article de The Economist cité précédemment, il est écrit : « M. Zelensky ne donne que peu d’indications sur ce que l’Ukraine peut réaliser en 2024, affirmant que les fuites avant la contre-offensive de l’été dernier ont aidé la Russie à préparer ses défenses. Mais s’il a un message, c’est que la Crimée et la bataille connexe en mer Noire deviendront le centre de gravité de la guerre. Isoler la Crimée, illégalement annexée par la Russie en 2014, et dégrader les capacités militaires de la Russie dans cette région, "est extrêmement important pour nous, car c’est le moyen de réduire le nombre d’attaques depuis cette région", déclare-t-il ».

Poutine est-il en train de gagner ?

Il semble assez clair que Poutine se trouve dans une position de force actuellement par rapport à l’année dernière. Pour certains, Poutine se trouve dans la position la plus favorable depuis le début de la guerre. En effet, l’année dernière l’armée russe avait très peu avancé lors de son offensive d’hiver, elle avait payé très cher en termes matériels et humains la prise de Bakhmout et avait subi des revers importants à Kherson et à Kharkiv. Plus encore, en juin dernier Yevgeny Prigojine, chef du Groupe Wagner, avait lancé une mutinerie contre le Kremlin. Poutine n’a pas seulement réussi à survivre à cette rébellion mais plus tard a éliminé Prigojine lui-même qui est décédé lors d’un « mystérieux » crash aérien.

Après cette séquence non seulement l’autorité de Poutine au Kremlin était rétablie mais Poutine lui-même en est sorti renforcé. Cela est important pour la Russie car après la rébellion de Wagner il existait un risque de désorganisation du front et de luttes intestines qui auraient pu précipiter l’armée russe dans une débâcle. Finalement, cela n’est pas arrivé et Poutine a réussi à conserver l’essentiel de ses positions et à mettre en échec la contre-offensive ukrainienne. Plus encore depuis quelques semaines l’armée russe a commencé à lancer des attaques lourdes sur tout le territoire ukrainien à travers des drones et des missiles de longue portée touchant des positions militaires ukrainiennes mais aussi civiles. Des analystes craignent qu’après l’hiver la Russie profite de la situation pour lancer une nouvelle offensive. Il reste à voir quels seraient les objectifs d’une telle offensive, mais on ne peut pas écarter une volonté d’améliorer le rapport de force pour préparer d’éventuelles négociations.

Cependant, même si la situation semble plus favorable à Poutine aujourd’hui, cela ne veut pas dire qu’elle ne pourrait pas se retourner et commencer à nouveau à favoriser la position de Kiev. Autrement dit, la guerre n’est pas du tout résolue dans un sens ou dans l’autre. Elle se trouve plutôt dans une situation où les forces des uns annulent les forces des autres. Et cette situation paraît difficilement altérable dans le court-terme. Du moins d’un point de vue militaire. L’exemple de la rupture de l’accord sur l’exportation de produits agricoles à travers la mer Noire est un exemple important de cette incapacité des uns et des autres à tirer des avantages significatifs pour changer le rapport de forces. Dans un article cité plus haut nous lisons : « le Kremlin s’est retiré de l’accord en juillet 2023, a rétabli le blocus de toutes les expéditions commerciales à destination d’Odessa et a entamé une série de frappes de drones et de missiles contre les installations d’exportation de céréales ukrainiennes. L’effet cumulatif du blocus a été de faire grimper les prix des assurances pour les expéditions à destination et en provenance de l’Ukraine et de permettre aux exportations de céréales russes de commencer à dominer les marchés. En août, Kiev a réagi en mettant en place un corridor maritime humanitaire alternatif qui longeait étroitement la côte ukrainienne et serait protégé par les marines de la Bulgarie et de la Roumanie, membres de l’OTAN. Le pari selon lequel les menaces russes d’interdire la navigation étaient du bluff et qu’elles ne tireraient pas sur les navires battant pavillon international a porté ses fruits. À ce jour, 32 navires internationaux intrépides ont quitté les ports ukrainiens à destination de l’Afrique et d’ailleurs, les cales pleines de céréales ». Rappelons que la supériorité russe sur ce terrain est totale et que la marine ukrainienne a été anéantie en 2014 par la Russie.

Aujourd’hui une négociation pour mettre fin à la guerre pourrait apparaître comme une victoire pour Poutine et comporter des risques importants pour Zelensky et l’OTAN. En interne Zelensky pourrait apparaître comme celui qui a cédé du territoire national à l’envahisseur russe et attiser des tendances oppositionnelles au sein de la société voire de l’armée. Pour l’OTAN ce ne serait pas très bon non plus, notamment si elle apparaît comme forçant l’Ukraine à négocier et à céder. C’est pour cela que les dirigeants impérialistes tentent de présenter les résultats de la guerre comme une victoire partielle de l’Ukraine. Et en effet cela pourrait être présenté comme cela si l’on prend en compte le fait que l’armée ukrainienne a, jusqu’à présent, évité que la Russie occupe tout le territoire ou une grande partie de celui-ci.

Pour la Russie une résolution de la guerre où elle s’assure le contrôle d’une partie du territoire ukrainien serait probablement présenté comme une forme de victoire. Mais il ne faut pas oublier que l’objectif principal de Poutine était de remplacer les autorités ukrainiennes pour des dirigeants favorables à Moscou, briser la dynamique de rapprochement entre Kiev et l’OTAN et l’UE. Moscou n’a obtenu aucun de ces buts et au contraire a accéléré le rapprochement entre l’Ukraine et les puissances occidentales. Du point de vue des intérêts stratégiques de la Russie s’assurer le contrôle de 20% du territoire ukrainien limiterait l’échec mais remplirait difficilement ses objectifs en termes de sécurité et de limitation du renforcement de l’OTAN à sa frontière.

Ainsi, presque deux ans après le début de la guerre, celle-ci se trouve dans une impasse qui semble difficilement dépassable d’un point de vue militaire, d’après les informations très limitées auxquelles nous avons accès. Cependant, des facteurs politiques internes ou externes pourraient modifier la situation et la faire pencher d’un côté ou d’un autre. Aujourd’hui les pressions politiques et sociales qui commencent à surgir au sein des Etats impérialistes soutiens de l’Ukraine pourraient être décisives pour avancer vers une possible fin du conflit. Mais cela est loin d’être sûr et, plus important, cela ne signifierait pas forcément un développement progressiste. Au contraire, une paix pactisée entre le régime réactionnaire de Poutine et les puissances impérialistes tutélaires de l’Ukraine pourrait conduire à une militarisation permanente de toute la région, à une course à l’armement et à de futures guerres. Comme nous le disons depuis le début de la guerre, nous parions sur l’intervention indépendante de la classe ouvrière pour mettre véritablement fin à la guerre et pour trouver une solution pérenne à l’auto-détermination de l’Ukraine et de tous les peuples qui y vivent. Cela, de notre point de vue, ne peut avoir lieu que sous un gouvernement de travailleurs indépendant de toute puissance impérialiste, de la Russie et des oligarques ukrainiens, mais en profonde alliance avec le prolétariat russe.


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