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Centres d’appel au Maroc. "Les travailleurs sont plusieurs centaines, séparés de quelques centimètres"

Un travailleur marocain explique sa décision de se mettre en grève face à la gestion criminelle de la crise sanitaire par les directions de centres d'appel, qui obligent les salariés à travailler dans des conditions dramatiques.

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La pandémie ne fait pas de distinction entre âges, genres, classes sociales et appartenances identitaires, et tout le monde peut être contaminé de la manière la plus simple. Sur la base de cette situation actuelle, les travailleurs et travailleuses des centres d’appels vivent dans un état de terreur et de panique sévères, car le confinement a été imposé, et l’État d’urgence a été déclaré dans la plupart des pays dont le Maroc. Les cafés ont été fermés et tous les rassemblements ont été limités, et cela a concerné tous les secteurs sauf le secteur « offshore ».

Ce que certaines personnes ignorent, c’est que ces entreprises ne fournissent pas les conditions de santé préventive les plus simples pendant cette crise épidémique mondiale. Le nombre de travailleurs dépasse les centaines, les uns attachés les uns aux autres, séparés de quelques centimètres seulement, sans fenêtres de ventilation ni lumière du soleil, à l’exception des climatiseurs qui maintiennent le lieu de travail au frais afin que les ordinateurs ne soient pas détruits.

Est-il raisonnable que nos responsables, qui sont censées être nos porte-parole, ne prennent même pas l’initiative d’exiger des droits pour leurs travailleurs auprès de la direction générale ou bien de les rassurer dans de telles circonstances ? Notre demande est très légitime : réduire le nombre de travailleurs au même endroit comme un premier pas, et ensuite l’instauration du télétravail comme conditions préventive nécessaire, fournir des outils de préventions pour chaque personne et nettoyer le lieu et les outils informatiques en continu tout au long de la journée, au moins jusqu’à ce que tous puissent travailler chez eux.

Notre objectif est de protéger nos jeunes, leurs familles, leurs aînés et leurs enfants d’une épidémie qui a balayé les plus grands.

Qui est responsable de la sécurité de nous, travailleurs et travailleuses dans ces grandes entreprises ? Et est-ce que nous sommes en mesure d’affronter et d’exiger le respect de nos Droits ? Je risque d’être expulsées arbitrairement, cela est vrai : mais j’arrête quand même d’aller au travail en annonçant avec plusieurs collègues une grève. C’est, en effet, la seule mesure rationnelle contre l’intimidation et l’ignorance de la part des grandes entreprises de l’offshore.


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